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Affichage des articles du mars, 2025

New York - Dimanche 18 janvier 1925

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 Dimanche 18 janvier 1925 Les griffes du cauchemar Alors que le silence nocturne étendait son linceul sur la demeure, Blair sombra dans un sommeil agité. À 4h40 du matin, un frisson d’angoisse le tira brusquement de son sommeil.  Désirant se rafraichir, il gagna la salle de bain et bu, se tenant pieds nus sur le carrelage glacé. Une moiteur poisseuse alourdissait l’air, charriant une odeur insoutenable de sang rance et de chair brûlée. Quelque chose n’allait pas. Lorsqu’il leva les yeux vers le miroir, il se figea. Son reflet… était lui, mais vidé de sa substance. Son teint blême, ses traits creusés, un mal invisible semblait ronger son être. Puis, une sensation étrange s’insinua sous sa peau. Une pression, une démangeaison… et soudain, une fissure. Au centre de son front, une fine plaie s’ouvrit d’elle-même, laissant suinter un liquide noirâtre à l’odeur de mort. Peu à peu, sa chair se détacha en lambeaux visqueux, révélant une marque gravée à même son crâne. Un symbole impos...

New York - Samedi 17 janvier 1925

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Samedi 17 janvier 1925 Lorsque Sam Genero et Blair Elsner pénétrèrent dans les bureaux froids et impersonnels de la brigade criminelle du NYPD, ils furent accueillis par le lieutenant Martin Poole. Tentant d’extraire des informations de l’officier tout en livrant à contrecœur des détails sur le culte kenyan et leurs soupçons, les deux hommes firent preuve d’une arrogance déplacée qui ne tarda pas à exacerber la patience du lieutenant. L’entretien, teinté de tension, se conclut sur une note désastreuse, laissant à Poole une impression mitigée. Pendant ce temps, Alessandro Cagliostro, accompagné d’Edward Lee et de Martin Winifred, entreprit des démarches plus terre à terre, se rendant dans une armurerie pour acquérir un Lüger P08, arme qui pourrait s’avérer précieuse face à l’inconnu qui les guettait. Une fois leur acquisition effectuée, ils rejoignirent Sam et Blair au commissariat, où Alessandro tenta de réparer les dégâts causés par ses camarades. Dans un élan de franchise calculée, i...

New York - Vendredi 16 janvier 1925

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  Vendredi 16 janvier 1925 Au lendemain de cette nuit d’horreurs indicibles, la neige recouvrant la ville semblait vouloir ensevelir jusqu’au souvenir des événements passés. Mais pour nos investigateurs, le mystère ne faisait que commencer. Tiraillés entre un sentiment de devoir et une peur sourde, ils se dispersèrent pour suivre différentes pistes laissées dans le sillage sanglant des meurtriers de Jackson Elias. Sam et la résidence Carlyle Guidé par un pressentiment ou peut-être une intuition morbide, Sam concentra ses efforts sur l’une des plus illustres figures de la haute société new-yorkaise : Erika Carlyle, sœur de feu Roger Carlyle, célèbre pour sa funeste expédition en Afrique. À force de persuasion et d’entregent, il parvint à obtenir l’adresse de la résidence Carlyle et s’y rendit, espérant arracher un entretien avec cette énigmatique figure. L’opulence de la demeure, empreinte d’un luxe presque insolent, semblait à elle seule une barrière contre les ténèbres extérieures...

New York - Jeudi 15 janvier 1925

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Jeudi 15 janvier 1925 Prologue : Le froid mordant de New York En cette nuit glaciale du 15 janvier 1925, alors que la ville de New York croulait sous un manteau neigeux, un télégramme énigmatique convoquait un groupe d’âmes intrépides au Chelsea Hotel. Ce message, signé de notre ami Jackson Elias, laissait entendre qu’il détenait des révélations cruciales sur l’expédition Carlyle, une affaire déjà auréolée de mystères et de tragédies. Les premiers arrivés, Alessandro Cagliostro, accompagné de son fidèle garde du corps Edward Lee, s’étaient installés dans le bar de l’hôtel, bravant les rigueurs de la prohibition. Blair Elsner, érudit en histoire des religions, les rejoignit peu après, tout aussi intrigué par ce rendez-vous inhabituel. Sam Genero, journaliste perspicace et toujours à l’affût de l’histoire derrière l’histoire, surveillait les alentours depuis son automobile, habité par un pressentiment funeste. À mesure que les minutes s’écoulaient, une tension palpable envahissait les li...